Un pied à terre la tête ailleurs

mars 27, 2013

C’est le [prin]temps de bouger!

Filed under: Uncategorized — gaeleenvogue @ 15:50
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Ce matin j’ai travaillé en portant mes verres fumés. J’étais assise dans le bureau qui donne sur la rue Ontario et le soleil me garnottait ses petits dards piquants partout sur le côté droit de la peau. Le soleil voulait tellement me brasser et faire le party que j’ai sorti mes verres fumés.

Dernièrement ma vie a changé. J’ai poussé jusqu’au bout ce que je pouvais pousser et Quelle chance! C’est allé juste assez loin pour tout faire basculer vers de nouvelles avancées.

Le printemps est arrivé, dans Hoochelaga comme dans Verdunich. C’est l’temps de bouger, les vagues commencent à être pas mal belles et mon surf est ciré.

En attendant les terrasses, allez donc lire ceci : http://blogues.radio-canada.ca/vuesdado/

Ça rocke la vie.

octobre 2, 2012

Chaque jour

Filed under: Contemplation,Ping! — gaeleenvogue @ 10:37

Un cadeau

Un aveu

Une création

Un pardon

Noter chaque jour un défi relevé.

 

Cher amour, notre saison est irréversible.

février 22, 2012

La minute du désespoir

La crise effacée, l’effort sans mouvement, se sentir poussée sans comprendre. Pas vouloir s’arrêter pour penser, ça menace tempête mais ça pousse dans les voiles – on veut pas reculer. Pas question de prendre conscience, faut laisser le paysage défiler, de toute façon j’ai payé mon billet, jsuis montée dans l’autobus – faut pas que je regarde à l’intérieur. C’est ça, la crainte. J’vais faire semblant que je suis dehors et que les choses filent, que je suis le vent et que je respire librement.
Mais y a une drôle d’odeur, quand-même. Ça sent le tapis-ras et l’air recyclé… J’suis pas exactement confortable.

De plus en plus, je pense que l’identité c’est intimement lié au coin de nature qui nous taille, qui nous modèle, qui nous oblige, qui nous fait accepter des choses fondamentales comme marcher pour manger, se couvrir pour dormir, se cacher pour pas brûler. Ici, c’est tellement compliqué…

Pis j’ai même pas d’hypothèque ni de REER.

février 11, 2012

Y a tu pas personne qui dort pas?

Filed under: Uncategorized — gaeleenvogue @ 01:42

C’est le milieu de la nuit.

 

Ça devra attendre.

février 2, 2012

Pour que mon cerveau soit en santé, ça lui prend :

Filed under: Uncategorized — gaeleenvogue @ 11:40
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De l’eau
De l’oxygène
Une bonne circulation sanguine
Du sommeil
Des nutriments et des vitamines
De la stimulation artistique
De la stimulation philosophique
De la stimulation rationnelle
Des relations sociales
Du calme
Du rire
De la paix
De l’amour, toujours

janvier 16, 2012

Les chemins se touchent

Filed under: Création,Famille,Ping!,Réflexions,Théâtre,Vie — gaeleenvogue @ 22:45
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Pendant une certaine période, peut-être 3 ou 4 ans, j’ai vraiment pensé que je pouvais faire ce que je voulais de ma vie, en dépit des délais, des détours… Je le pense encore, mais  »ce que je veux » semble maintenant devoir entrer dans un cadre incroyablement restreint. Ou alors il faut tout repenser.

De fil en anguille

Des pensées qui m’ont traversé l’esprit dans les 10 dernières minutes : « Je serai jamais un père. » , « J’en ai marre du phénomène d’abus, des gens méchants, de l’état de victime et des impunis. » , « À partir du moment où tu sens que tu devrais aller te coucher, ça va juste de mal en pis, pour tout le temps que tu passes réveillée… » et « Si je post ça comme ça, les gens vont interpréter la suite de pensées comme un fil continu et vont y prêter une cohérence. Ça va partir en couille… *soupir*… » .

octobre 19, 2011

La dureté de mon coeur

Filed under: Famille,Vie — gaeleenvogue @ 23:22
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Ce soir, j’ai senti mon coeur être dur, mon ton ironique, mon attitude provocatrice et mon amour emboîté.

Ce soir on a parlé de religion. De sa religion. Des règlements de sa religion qui vont jusqu’à dicter la décoration de notre appartement.

Ce soir la différence de nos vies, de notre prise sur notre vie, a fait un beau show avec une robe jaune et un éclairage criard.

 

Merci Différence!

 

Mon coeur est entrebâillé, comme la porte de la chambre de notre fils, qui dort.

août 25, 2011

Violences anatomiques

À l’absence de moi se confronte la nécessité de moi, à mon évasion se confronte la présence du corps.

Quand je respire, il me semble être un mannequin de médecine ouvert en tranche pour exposer les voies, et il n’y a plus de voies mais des sillons, des creux qui n’ont plus de fonction. Mes poumons n’ont plus de membranes, l’air se répend partout et pourtant je ne respire pas, aucun oxygène n’est échangé contre mon mal-être. Pour mon ventre c’est la même chose. Il me semble que mon estomac n’est pas fait pour accueillir de la nourriture, ni le reste de mon appareil digestif. Il travaille à reculon, avec ressentiment, en grognant, en ruminant; il a mauvaise foi, il a envie de s’arrêter, il ne pense pas qu’il sert à quelque chose, il travaille à contre-coeur.

Mon coeur ne bat pas, il se retient. Il bat comme on inspire après avoir essayé de mourir par expiration. Par réflexe. Et je suis essoufflée.

juillet 30, 2011

Je suis revenue chez moi.

Il faut ben.

Il fait ben chaud.

Pis j’ai le goût de repartir.

Nomade dans l’âme, inaccomplie dans la démarche, rarement mon chez moi n’a-t-il été ailleurs. Une fois peut-être j’ai senti qu’il était LÀ. Je vivais à New York. Je savais très bien qu’au final, je rentrerais là-bas. Ici. J’y étais, mais je n’y serais plus. Mon chez moi était là parce que ce n’était pas mon chez moi. J’en garde un souvenir nostalgique, comme si une partie de mon chez moi y était toujours.

Mais sinon je me garde presqu’entière  et j’énumère les lieux, les gens, les attitudes, les changements…

En tout cas je sais que je veux me tenir tranquille et bouger doucement. Et respirer tout le temps.

 

J’ai écrit récemment sur Facebook que « Le quotidien, partout, m’effraie. Et je ne sais pas s’il en est un auquel je plaise et qui me plairait aussi. Il me semble que ma quête est un chapelet d’échecs qui, avec le recul, étaient tous le meilleur scénario au moment où ils se déroulèrent. »

Personne n’a commenté.

Je vais peut-être trouver que ce quotidien-ci n’est pas le plus mauvais, à vrai dire – comme dirait Serge – ça m’semble idéal, comme toujours.

J’ai pas de problème avec le paradoxe : je porte du vernis à ongle et je suis dévastée par l’existence de la faim dans le monde et la souffrance qui en découle.

Pour l’instant je réfléchis, je lis, j’observe; c’est presqu’un repli mais si on regarde comme il faut, ce n’est pas ça, non. Mais c’est clair qu’il y a quelque chose au niveau de la communication qui a changé.

Il fait bon là, la température baisse, il a commencé à pleuvoir, je suis plus fatiguée. Je vais pouvoir peut-être aller rejoindre mon homme et notre petit homme qui dorment. Ou peut-être que cette nuit je vais dormir encore ailleurs, mais juste dans la pièce d’à côté.

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